Poème pour Camille Claudel Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente ― Camille Claudel (19 octobre 1943) Nuages denses corbeaux invisibles flottants dans le ciel de la Provence le vent s’enrage et ouvre des fissures bleues petite fille étonnée seule, tu écoutes la voix du silence et regardes les grandes flaques et l’argile brune cadeau précieux que la pluie de la nuit a apporté pour la dernière fois dans une lumière irréelle de cette boue des créatures étranges...